000 03530nam a22003017a 4500
005 20210610202720.0
008 210610b2018 fr ||||| |||| 00| 0 fre d
020 _a9782729709402
040 _aUnae
_bspa
_erda
041 0 _afre
044 _afr
082 0 _a325.3
_bC644
100 1 _923533
_aCock, Laurence de
_eAutor(a)
245 _aDans la classe de l'homme blanc :
_bl'enseignement du fait colonial en France des années 1980 à nos jours
_cPor Laurence de Cock
264 1 _aLyon:
_bPresses universitaires de Lyon,
_c2018.
300 _a318 páginas:
_bIlus
_c24 cm.
336 _2rdacontent
_atexto
_btxt
337 _2rdamedia
_ano mediado
_bn
338 _2rdacarrier
_avolumen
_bnc
504 _aIncluye Bibliografía: páginas 301-318
520 3 _aQue faire des enfants de l'immigration coloniale et postcoloniale ? L'école doit-elle adapter ses programmes à leur présence ? La question de l'articulation entre l'universalisme républicain et la pluralité culturelle a toujours travaillé l'institution scolaire, mais elle s'est reconfigurée ces quarante dernières années pour répondre aux débats sur l'immigration et la mémoire coloniale. Que faire des héritages d'une histoire douloureuse pour les uns, glorieuse pour les autres, méconnue de beaucoup ? À partir des archives de l'Éducation nationale, mais aussi des textes officiels et des manuels scolaires, Laurence De Cock retrace les débats qui ont agité l'enseignement de l'histoire de la colonisation depuis les années 1980. En analysant la confection des programmes d'histoire, elle interroge l'influence des débats publics sur leur écriture et montre combien le passé colonial, progressivement saisi par le politique, bouscule en profondeur la fabrique scolaire de l'histoire. Pour un enseignement qui a toujours eu comme finalité de contribuer à l'intégration sociale, les nouvelles demandes de reconnaissance des enfants et petits-enfants d'immigrés sont un facteur de reconfiguration de la discipline historique et des finalités de l'école républicaine.
520 3 _a¿Qué hacer con los hijos de la inmigración colonial y poscolonial? ¿Debe la escuela adaptar sus programas a su presencia? La cuestión de la articulación entre universalismo republicano y pluralidad cultural siempre ha afectado a la institución educativa, pero se ha reconfigurado durante los últimos cuarenta años para responder a debates sobre inmigración y memoria colonial. ¿Qué hacer con los legados de una historia dolorosa para algunos, gloriosa para otros, desconocida para muchos? A partir de los archivos de la Educación Nacional, pero también de textos oficiales y libros escolares, Laurence De Cock repasa los debates que han sacudido la enseñanza de la historia de la colonización desde la década de 1980. Al analizar la elaboración de la historia de los programas, cuestiona la influencia de debate público sobre sus escritos y muestra cómo el pasado colonial, gradualmente conquistado por la política, sacude profundamente el tejido escolar de la historia. Para una educación que siempre ha tenido como objetivo contribuir a la integración social, las nuevas demandas de reconocimiento de los hijos y nietos de los inmigrantes son un factor de reconfiguración de la disciplina histórica y los fines de la escuela republicana.
650 _aMigración
_92274
650 _aColonización
_96089
650 _aEducación
_9362
653 _aEscuela republicana
942 _2ddc
_cBK
_zjr
999 _c63270
_d63270